Archive pour octobre, 2008

vu lu ou entendu cette semaine

Posted in Uncategorized with tags on octobre 17, 2008 by yonggook

« so there’s the irony of parenthood. you tell your kids not to repeat your own mistakes, but in actuality, you listened to your parents, and regret it. great. »

cousin E.

Aisance – 여유

Posted in Uncategorized with tags on octobre 12, 2008 by yonggook

– « Tu sais quelle est la chose que tu as et que je ne pourrai jamais avoir? »

Je me creuse la tête, et laisse un silence s’installer dans notre conversation parce que je ne trouve pas. Je pense sincèrement qu’elle rassemble en elle toutes les qualités pour réussir à obtenir tout ce que j’ai, si elle ne l’a pas déjà.

Elle m’épargne un silence trop long, persuadée que je ne peux pas trouver la réponse. Parce qu’il s’agit d’une de ces choses tellement innées que seuls ceux qui ne la possèdent pas réalisent son absence.

– « L’aisance » me dit-elle. Sans triomphalisme, mais avec la pédagogie et la certitude de ceux qui y ont tellement réfléchi que ça parait d’une évidence banale.

Pour elle, j’ai l’aisance d’esprit qui habite ceux qui n’ont jamais manqué de rien. Ceux qui savent qu’ils auront toujours les conditions matérielles et les soutiens maximums pour tout ce qu’ils voudront entreprendre. Ceux qui par conséquent, réussiront presque tout ce qu’ils entreprendront. Ceux qui n’auront pas ou peu à pâtir de leurs quelques échecs par-ci par-là, bien entourés et soutenus qu’ils sont dans l’adversité.

Ceux là peuvent aborder sereinement les épreuves car ils auront toujours une seconde chance. Ils peuvent se permettre de prendre plus de risques car mêmes leurs conséquences les plus négatives seront de toute façon bénignes. Ils peuvent être bons avec les autres car la vie a été bonne avec eux.

C’est bien vu: je dois admettre que je fais sûrement partie de la catégorie des gens qui possèdent cette aisance d’esprit. Parce que ma vie a toujours été douce. Parce que je suis entouré de gens qui m’aiment et qui me soutiendront. Parce que je ne mourrai pas de faim demain si je me retrouve un jour licencié pour faute lourde.

Elle, n’a pas cette aisance. Mais elle a l’instinct de survie dix mille fois plus affuté que le mien. Cet instinct qui pourra un jour la mener si haut qu’il lui faudra des jumelles pour m’apercevoir dans les bassesses de mon aisance d’esprit.